samedi 8 décembre 2012

Carrelle TOHO - L'hépatite: Prevention ,lutte et sensibilisation: Cette maladie est-elle très répandue en Afrique ?

Carrelle TOHO - L'hépatite: Prevention ,lutte et sensibilisation: Cette maladie est-elle très répandue en Afrique ?: Tenant compte du fait que 750 millions de personnes sur le continent africain ont été infectées par le virus de l’Hépatite B et que 65 milli...

Soigner l'hépatite B et C par des plantes

Je pense à cette petite recette pour soigner naturellement l'hépatite.
Cette recette à base de plantes et miel est très efficace pour soigner l’hépatite B et C. Elle est sous forme de quatre traitements :
Ingrédients :
  • 3 kg de Miel pur.
  • 40 grs de gelée royale. (Turque ou chinoise)
  • 100 grs de cannelle moulue.
  • 50 grs Costus marin.
  • 50 grs Costus indien.
  • 100 grs de graines de Nigelle.
  • 60 grs d’Anis vert moulu.
  • 60 grs de Gingembre moulu.
1er Traitement : A prendre le matin (A jeun)
Préparation : Mélanger 1 kg de Miel avec les 100 grs de cannelle moulue.
Utilisation : Mélanger une grande cuillère du mélange dans 150 ml d’eau tiède et le prendre à jeun.

2ème Traitement
 : A prendre le soir avant de se coucher.
Préparation : Mélanger les 40 grs de gelée royale avec 1 kg de Miel.
Utilisation : Prendre une grande cuillère du mélange avant de se coucher.

3ème Traitement : A prendre après le petit déjeuner et après le dîner.
Préparation : Mouliner les 50 grs du costus indien, les 50 grs de costus marin et les 100 grs de graines de Nigelle et les mélanger avec le dernier kg de Miel.
Utilisation : Prendre une grande cuillère après le petit déjeuner et après le dîner.

4éme Traitement : Infusion à prendre 2 fois par jour.
Préparation : Mélanger et bien mouliner les 60 grs d’Anis vert et les 60 grs de gingembre.
Utilisation : Mettre une grande cuillère du mélange dans 150 ml d’eau tiède et c’est à prendre 2 fois par jour à partir du début d’après midi.

Lutte contre l'infection

La lutte contre l'infection est la première ligne de défense pour protéger les travailleurs contre l'hépatite B et les autres maladies transmises par le sang.
Les pratiques courantes ont pour objet de prévenir l'exposition aux maladies transmises par le sang dans les cas de piqûres d'aiguille ou de contact d'un liquide contaminé avec une plaie ouverte, une peau endommagée ou une muqueuse. En plus des pratiques courantes, il faut observer certaines autres précautions d'usage, par exemple se laver les mains chaque fois que l'on retire ses gants ou que l'on touche un liquide susceptible de transmettre l'infection.
Les pratiques courantes comprennent des mesures d'ingénierie, des méthodes de travail sécuritaires et des équipements de protection individuelle correspondant à chaque tâche et à chaque lieu de travail.
On entend par mesures d'ingénierie le recours à des équipements servant à isoler ou à limiter un danger, par exemple l'emploi d'un contenant non perforable pour jeter les objets tranchants souillés, ou d'une enceinte imperméable pour isoler le risque biologique associé à certains procédés de laboratoire.
Voici quelques exemples des méthodes de travail sécuritaires à adopter dans l'exécution des tâches qui comportent un risque d'exposition à du sang ou à des liquides organiques contaminés :
•    Enlever prudemment les vêtements et autres articles de protection, et les jeter ou les décontaminer en prenant les précautions voulues.
•    Observer les démarches prescrites en cas de déversement ou d'exposition personnelle.
•    Observer dans tous leurs détails les modes d'utilisation et d'élimination sécuritaires des aiguilles et des autres objets tranchants.
Les équipements de protection individuelle permettent d'ériger un obstacle physique à la contamination par le sang et par d'autres liquides organiques. Les pratiques courantes recommandent notamment les équipements suivants:


-         -  des gants pour protéger les mains et la peau;
-      - un masque ajouté au protecteur oculaire, ou alors un écran facial protégeant à la fois les muqueuses des yeux, du nez et de la bouche lorsqu'il y a possibilité d'éclaboussure par du sang ou des liquides organiques;
-         - des tabliers ordinaires pour protéger les vêtements contre les simples éclaboussures de sang, ou des blouses s'il peut y avoir du sang en grande quantité.

Les professions suivantes ont recours à des pratiques courantes spécifiques :

-            -  travailleurs de la santé
-           - secouristes, pompiers, policiers
-          personnel de laboratoire
-          pathologistes
-          - dentistes et assistants dentaires
-          - personnel des établissements correctionnels
-          - personnes qui doivent pratiquer la RCR
-          - embaumeurs et préposés à la morgue
 


Cette maladie est-elle très répandue en Afrique ?

Tenant compte du fait que 750 millions de personnes sur le continent
africain ont été infectées par le virus de l’Hépatite B et que 65 millions
vivent avec une forme chronique de la maladie.
Tenant compte du fait que 80% des cancers du foie sur notre continent sont
dus aux virus des hépatites.
Un béninois sur quatre est porteur du virus de l'hépatite B, une maladie virale très fréquente, révèlent les résultats d'une enquête réalisée par les étudiants de la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) de l'Université Nationale du Bénin.
Les résultats de cette enquête révèlent que 10% des porteurs du virus développent cette maladie sur laquelle beaucoup de gens n'ont pas d'informations ou ignorent la gravité et touche.
Cette maladie, qui, selon les chercheurs de la FSS, peut être très grave, entraîne souvent une cirrhose, puis un cancer du foie et conduit dans bien des cas à la mort puisque le virus, une fois entré dans le sang, n'en ressort plus. L'incidence est plus élevée chez les hommes et atteint un sommet dans le groupe d'âge des adultes de 30 à 39 ans.
Le drame, selon l'enquête, est que beaucoup de gens vivent avec le mal sans le savoir et le transmettent plus facilement.
Prenant acte de la gravité des hépatites virales en tant que problème de
santé publique en Afrique et de la nécessité de sensibiliser nos décideurs
politiques, les parents, les couples, ou tout simplement toutes les parties prenantes et les populations pour que soient prises des mesures efficaces de prévention, de diagnostic et de traitement de ces infections

vendredi 7 décembre 2012

Cette maladie est-elle très répandue en Afrique ?

Tenant compte du fait que 750 millions de personnes sur le continent
africain ont été infectées par le virus de l’Hépatite B et que 65 millions
vivent avec une forme chronique de la maladie.
Tenant compte du fait que 80% des cancers du foie sur notre continent sont
dus aux virus des hépatites.
Un béninois sur quatre est porteur du virus de l'hépatite B, une maladie virale très fréquente, révèlent les résultats d'une enquête réalisée par les étudiants de la Faculté des Sciences de la Santé (FSS) de l'Université Nationale du Bénin.
Les résultats de cette enquête révèlent que 10% des porteurs du virus développent cette maladie sur laquelle beaucoup de gens n'ont pas d'informations ou ignorent la gravité et touche.
Cette maladie, qui, selon les chercheurs de la FSS, peut être très grave, entraîne souvent une cirrhose, puis un cancer du foie et conduit dans bien des cas à la mort puisque le virus, une fois entré dans le sang, n'en ressort plus. L'incidence est plus élevée chez les hommes et atteint un sommet dans le groupe d'âge des adultes de 30 à 39 ans.
Le drame, selon l'enquête, est que beaucoup de gens vivent avec le mal sans le savoir et le transmettent plus facilement.
Prenant acte de la gravité des hépatites virales en tant que problème de
santé publique en Afrique et de la nécessité de sensibiliser nos décideurs
politiques, les parents, les couples, ou tout simplement toutes les parties prenantes et les populations pour que soient prises des mesures efficaces de prévention, de diagnostic et de traitement de ces infections

Dans quelles professions l'hépatite B présente-t-elle un plus grand risque?

Le risque de contracter l'hépatite B en milieu de travail dépend du degré d'exposition dans les situations suivantes :
- contact avec du sang humain, des dérivés sanguins ou d'autres tissus ou liquides organiques pouvant transmettre le virus de l'hépatite B;
- piqûre ou ponction par une aiguille ou un autre instrument souillé de sang contaminé;
- contact quotidien avec des porteurs du virus de l'hépatite B vivant sous le même toit.
Des analyses de sang ont permis de constater divers niveaux de risque professionnel
Le risque est généralement plus élevé dans les professions suivantes :
  • personnel soignant souvent exposé à du sang, des dérivés sanguins ou des piqûres d'aiguilles;
  • dentistes, assistants et hygiénistes dentaires;
  • certains employés d'établissements pour déficients mentaux;
  • travailleurs d'établissements pour personnes susceptibles d'agression ou de morsure;
  • embaumeurs.

Comment peut-on savoir si l'on souffre d'hépatite B?

Les cas bénins d'hépatite B ont des signes et symptômes semblables à ceux d'une légère infection. Dans les cas graves, des réactions extrêmes se produisent lorsque le foie cesse de fonctionner. La gravité de la maladie dépend de la concentration ou de la quantité de virus absorbée, de la voie d'exposition et des réactions individuelles à cette infection.

Plus de la moitié des infections causées par l'hépatite B disparaissent sans causer de symptômes apparents. Parfois, la victime n'éprouve qu'une sensation de malaise général. Des soins médicaux sont rarement nécessaires, car l'infection disparaît souvent sans traitement. Les épreuves de laboratoire sont souvent la seule façon de déterminer si une personne a déjà eu l'hépatite B.

Si des symptômes apparaissent, les suivants sont ordinairement parmi les premiers à se manifester: malaise général, douleurs articulaires, douleurs abdominales, fatigue, perte d'appétit, éruption cutanée et parfois nausée, vomissement et autres symptômes semblables à ceux d'une grippe.

Dans un nombre limité de cas, ces symptômes sont suivis d'une jaunisse, ainsi nommée parce que la peau ainsi que la sclérotique (le blanc de l'œil) jaunissent, et que l'urine s'obscurcit. Ces derniers symptômes sont caractéristiques d'une maladie du foie. Ils sont causés par l'accumulation dans le sang d'un déchet organique appelé bilirubine. La jaunisse et les autres symptômes disparaissent ordinairement après 3 ou 4 semaines et la personne, entièrement rétablie, est désormais immunisée contre la maladie.

Dans les cas graves, la personne atteinte d'hépatite B doit être hospitalisée. Un petit nombre des gens ainsi gravement atteints développent une forme dangereuse d'hépatite B dite « fulminante ». Il s'agit d'une défaillance soudaine des fonctions du foie qui s'avère mortelle dans plus de la moitié des cas.

Quels essais de laboratoire permettent de déceler l'hépatite B?

Des essais permettent de déceler trois antigènes qui indiquent la présence du virus de l'hépatite B dans le sang ou dans les tissus organiques. La quantité de chaque type d'antigène présent indique le degré d'avancement de la maladie et à quel point la personne est infectieuse.
D'autres essais permettent de déterminer, selon la quantité d'anticorps présents dans le sang, quelles sont les réactions du corps à l'infection virale et à la vaccination. Des essais révèlent aussi quel sera le degré d'efficacité du vaccin.

Quel traitement faut-il suivre en cas d'hépatite B?

Il n'existe actuellement aucun traitement spécifique contre l'hépatite B aiguë, mais la recherche se poursuit. Les médecins recommandent généralement aux personnes atteintes de cette maladie de réduire leurs activités physiques sans nécessairement s'aliter. Ils leur conseillent également de boire des liquides clairs au début de la maladie ainsi que d'éviter l'alcool et les aliments riches en protéines. Les personnes qui vomissent beaucoup et qui ne peuvent pas s'alimenter convenablement sont parfois hospitalisées, ce qui sert aussi à prévenir les complications.

Dans le cas d'une infection chronique, deux modes de traitement standard sont utilisés dans les pays développés comme le Canada. L'interféron peut être administré durant de courtes périodes et, s'il est efficace, permettra d'éliminer le virus. La lamivudine peut être utilisée de la même manière ou encore pour assurer un contrôle à plus long terme du virus. D'autres traitements sont aussi approuvés pour les adultes souffrant d'une infection chronique au virus de l'hépatite B (HBV) aux États-Unis. Les médecins peuvent assurer une surveillance continue afin de déceler les signes de progression d'une maladie du foie.

Comment peut-on empêcher l'hépatite B de se propager en milieu de travail?

Il existe deux moyens de réduire considérablement le risque d'hépatite B :
- la lutte contre l'infection adaptée aux conditions de chaque lieu de travail
- la vaccination des travailleurs exposés

Immunisation avant contact

Il est recommandé la vaccination de toute personne faisant face à un risque élevé d'exposition au virus de l'hépatite B, que ce soit par la nature de son travail ou par des contacts sexuels ou domestiques avec un porteur.

Étant donné que les risques varient d'un lieu de travail à l'autre, il est préférable que chaque employeur évalue sa situation et fixe ses propres priorités en matière de vaccination. Les employés d'hôpitaux qui n'ont pas de contact avec le sang, les dérivés sanguins ou les liquides organiques contaminés par le sang ne sont pas plus exposés que le grand public.

Les parents sont tenus de sensibiliser leurs enfants sur les risques et les moyens de protection contre le virus.

Produits naturels biologique qui prévient et guérit l’hépatite b

Il est recommandé deux produits naturels :
-    le chardon –marie  : il a été utilisé en médecine populaire pour traiter les problèmes du foie et de la vésicule biliaire, spécialement la jaunisse et les calculs biliaires.1 Il a aussi été employé dans le traitement des hépatites et des cirrhoses de diverses origines.2
-   Combinaison SUTHERLANDIA : Sutherlandia, plante qui provient des régions désertiques d’Afrique du Sud, est aussi appelé "Cancer Bush". Les Africains l’utilisent depuis longtemps pour renforcer le système immunitaire et éliminer les rétrovirus. Les dommages causés par les virus et leurs toxines peuvent être détruits et corrigés, ce qui permet d’éviter de nombreux problèmes de santé tels que: indigestion, ulcères, diarrhée, congestion du foie, diabète, asthme, bronchite chronique, tuberculose, varices, hémorroïdes, etc. De plus, Sutherlandia agit en tant qu’adaptagène pour aider à faire face à l’anxiété et à la dépression.
 Lorsqu’on utilise une plante aussi puissante que Sutherlandia, il est important de prendre un antidote au poison ainsi qu’un laxatif pour permettre d’éliminer les toxines. De plus, il est essentiel d’avoir une alimentation riche en protéines de bonne qualité. La combinaison Sutherlandia contient du Serpentaire vierge, du Cascara Sagrada et du Pollen d’abeilles qui vont permettre d’éviter les malaises qui pourraient survenir durant la période de nettoyage.

Quelle est la période d'incubation de l'hépatite B?

La période d'incubation de l'hépatite B (c'est-à-dire le temps qui s'écoule entre le premier contact avec le virus et l'apparition des symptômes) varie de 45 à 180 jours, mais la moyenne se situe entre 60 et 90 jours. La durée de la période d'incubation dépend de la concentration et de la quantité de virus à laquelle la personne est exposée. Plus la concentration ou la quantité de virus est importante, plus la période d'incubation est courte.

Répercussions de l'hépatite B sur l'entourage

L'hépatite B chronique a des répercussions sur l'entourage en raison de sa contagiosité importante et de son possible retentissement psychologique. Vaccination, rapports sexuels protégés, protections diverses et un éventuel soutien psy peuvent aider à mieux vivre avec.

Hépatite B : un risque important de contamination virale

En dehors du risque de transmission au bébé lors de l'accouchement, l'entourage court un risque réel de contamination dans la vie courante. Effectivement, même si vous êtes porteur chronique de l'hépatite B et asymptomatique, vous pouvez contaminer votre entourage par le sang (objets de la salle de bains par exemple) ou par voie sexuelle.

De plus, il faut savoir que ce virus (VHB) est très contagieux, bien plus que celui de l'hépatite C ou du Sida. Par exemple, il peut y avoir 10 ou 100 milliards de virus de l'hépatite B par millilitre de sang d'un patient porteur chronique de l'hépatite B !
Il faut donc y penser et prendre les mesures nécessaires afin d'éviter cette transmission.

Des répercussions psychologiques possibles

Une maladie chronique modifie le quotidien des patients et donc de leur entourage. En effet, bien que l'hépatite B chronique soit souvent asymptomatique, elle peut être mal vécue, ne serait-ce qu'en raison des possibles complications ou de la nécessité de prendre un traitement au long cours... Ce mal-être va évidemment peser sur le patient, mais aussi sur son entourage, familial, amical, amoureux ou professionnel.
Par ailleurs l'hépatite B faisant partie des infections sexuellement transmissibles, la découverte d'une infection aiguë au sein d'un couple peut inciter à se poser des questions sur la fidélité et causer, a minima, des tensions dans le couple. Pourtant, l'hépatite B est en général découverte à un stade tardif, par hasard (à l'occasion d'un bilan de santé par exemple). Donc si votre conjoint(e) est dans cette situation, avant de spéculer sur son infidélité, renseignez-vous sur l'ancienneté de sa contamination, qui est peut-être supérieure à 20 ans !

Enfin bien entendu la peur de transmettre le virus à nos proches peut avoir des répercussions sur le caractère et la vie affective, pouvant entraîner un repli ou des troubles sexuels préjudiciables pour le couple dans son ensemble.

 Hépatite B : faut-il en parler à son entourage ?

Comme nous l'avons vu ce virus est très contagieux. Il faut donc impérativement en parler dès la confirmation de l'infection à votre famille proche (enfants, parents, frères et soeurs...), ou en tout cas aux personnes vivant sous le même toit.
Si cette maladie influence votre moral ou votre quotidien, vous pouvez également en parler à vos (vrais) amis, ne serait-ce que pour leur expliquer votre baisse de régime actuelle.
Quant à votre employeur, vous n'avez légalement pas à lui en parler, sauf éventuellement si, malheureusement, votre maladie est passée en phase active ou compliquée, ce qui peut nécessiter des arrêts de travail pour des examens ou un traitement hospitalier.
Dans ce cas, essayez d'en parler avec votre médecin traitant puis, par exemple, un collègue de confiance pour peser le pour et le contre avant d'en parler à votre direction.

Comment protéger mon entourage du VHB ?

Le principal risque étant la contamination, la première des protections est le vaccin ! L'idéal est donc d'inciter votre entourage proche à se faire dépister et vacciner en l'absence d'infection pré-existante.
En l'absence de vaccination, il faut protéger vos proches d'éventuels contacts avec votre sang : évitez le partage d'objets de toilettes (rasoirs, brosses à dents, ciseaux, coupe-ongles, pinces à épiler, bijoux de piercing, boucles d'oreilles, etc.) et interdisez le partage ou la manipulation de seringues et de matériel d'injection de drogue (cuillère, coton, paille, etc.). En revanche, le VHB ne se transmet ni par la nourriture, ni par l'eau, ni par l'utilisation commune de toilettes.

Une infection qui touche à l'intime

Sur le plan sexuel, si vous êtes en couple stable, la vaccination est bien entendu la priorité, si besoin (partenaire négatif). Si vous ne vivez pas en couple et que votre (vos) partenaire(s) sexuel(s) n'est (ne sont) pas vaccinés contre l'hépatite B (ou si vous n'êtes pas informé), votre plus fidèle allié est le préservatif, qui vous protègera aussi des autres infections sexuellement transmissibles.

Les patients peuvent également avoir besoin d'un recours à un soutien psychologique afin de mieux accepter cette maladie, condition importante pour le succès de sa prise en charge. Ce soutien peut également leur permettre de passer des caps difficiles (survenue d'une complication, changement de traitement, etc.).
Protéger son entourage, familial, amical, professionnel de l'infection par le virus de l'hépatite B est donc simple à réaliser. Un vaccin ou un préservatif utilisé à bon escient peuvent éviter la propagation d'une infection certes de mieux en mieux traitée, mais qui peut tout de même entraîner des complications très graves, alors n'hésitez pas !

Où réside le virus de l'hépatite B et comment est-il transmis?

Le sang est la principale source d'exposition professionnelle à l'hépatite B. Ce virus peut également se trouver dans d'autres tissus et liquides organiques, mais sa concentration est alors beaucoup plus faible. Le risque de transmission varie selon la source. Le virus peut survivre à l'extérieur du corps pendant au moins 7 jours et peut transmettre l'infection pendant tout ce temps.

Sang

L'hépatite B peut être contractée au contact du sang dans les situations suivantes :
  • perforation de la peau par des aiguilles, des lancettes, des scalpels ou d'autres objets acérés contaminés par du sang;
  •  éclaboussure sur une peau égratignée, écorchée, brûlée ou présentant une éruption, même bénigne;
  •  éclaboussure des muqueuses de la bouche, du nez ou des yeux.
Dans une moindre mesure, même le contact indirect avec une surface souillée de sang contaminé peut transmettre le virus de l'hépatite B. Le virus contenu dans du sang séché peut demeurer stable jusqu'à 7 jours à une température de 25 °C. Les mains entrées en contact avec une surface porteuse de sang contaminé, notamment un établi, une éprouvette ou un instrument de laboratoire, peuvent transmettre le virus de l'hépatite B à la peau ou aux muqueuses.

Salive

La salive des personnes atteintes de l'hépatite B peut renfermer des virus de cette maladie, mais à une concentration beaucoup plus faible que dans le sang. Or, cette salive peut transmettre le virus si elle est injectée dans le sang. C'est pourquoi les morsures sont dangereuses. Il n'existe à notre connaissance aucun rapport d'hépatite B contractée par la bouche au contact des mannequins de RCR ou des becs d'instruments musicaux.

Autres tissus et liquides organiques

Le sperme et les sécrétions vaginales peuvent renfermer le virus de l'hépatite B. Celui-ci peut donc être transmis par le contact sexuel sans protection ou par une mère à son enfant au moment de l'accouchement.
Le liquide synovial qui lubrifie les articulations, le liquide amniotique, le liquide céphalo-rachidien et le liquide péritonéal qui se trouve dans la cavité abdominale peuvent renfermer le virus de l'hépatite B, mais on ne connaît pas le risque de contamination des travailleurs que posent ces liquides.
Il n'a pas été démontré que les matières fécales, les sécrétions nasales, le crachat, la sueur, les larmes, l'urine et les vomissures aient propagé l'hépatite B. A moins que ces matières ne soient visiblement contaminées par du sang, le risque de transmission du virus qu'elles présentent en milieu de travail est pratiquement nul.

L'hépatite B n'est pas transmise par simple contact. Par exemple, les employés d'hôpitaux qui n'ont pas de contact direct avec du sang, des dérivés sanguins ou des liquides contaminés par du sang ne sont pas exposés à un risque plus grave que le grand public. Cependant, le virus peut être transmis entre personnes vivant sous le même toit. Bien que ce phénomène ne soit pas bien compris, le virus semble s'infiltrer dans le courant sanguin des membres d'une même famille, que cela soit par contact fréquent avec des petites lésions ou des éruptions cutanées, par des morsures ou par l'emploi commun d'articles comme les brosses à dents et les rasoirs. Le virus ne peut pas être transmis par les éternuements, la toux, les poignées de main, les accolades, l'allaitement maternel, le partage des couverts, l'eau et les aliments.

Qu'est-ce que l'hépatite B?

L'hépatite B est une maladie infectieuse du foie causée par un virus du même nom. L'infection ne se produit que si le virus pénètre dans le sang et atteint le foie. De là, le virus se reproduit en grande quantité et se diffuse dans tout le courant sanguin.

Pour combattre la maladie ainsi causée, le corps dispose de plusieurs mécanismes de défense. Les globules blancs, cellules qui protègent le corps contre les infections, attaquent et détruisent les cellules du foie qui sont infectées. Le corps fabrique également des anticorps qui circulent dans le sang pour détruire le virus et protéger la personne contre d'autres attaques de l'hépatite B. Pendant toute la durée l'infection et toute la période de rétablissement, le foie peut ne pas fonctionner normalement, ce qui cause une maladie capable d'affecter le corps entier.

Pour des raisons encore mal connues, 10 pour 100 des personnes qui contractent l'hépatite B deviennent porteuses de cette maladie. Leur sang reste infecté pendant des mois, des années, ou même à vie. Soixante-dix pour 100 des porteurs d'hépatite B développent une forme de maladie chronique, mais ils ne paraissent pas malades. Les autres 30 pour 100 souffrent continuellement d'une maladie du foie qui se transforme souvent en cirrhose et, après une période de 30 à 40 ans, en cancer du foie. À l'heure actuelle, il n'existe aucun moyen de guérir les porteurs d'hépatite B. Le risque de devenir porteur chronique est inversement proportionnel à l'âge de la personne infectée. Par exemple, le risque qu'un enfant en bas âge devienne porteur varie entre 90 et 95 pour 100 tandis que le risque qu'un adulte devienne porteur fluctue entre 3 et 10 pour 100.

Ce virus est également responsable de l'hépatite A, l'hépatite C, l'hépatite D (delta) et l'hépatite E. Ces maladies et les virus qui en sont la cause ne sont pas liés à l'hépatite B, même si elles affectent elles aussi le foie.